Dans l'idéal, chaque guérisseur devrait oeuvrer suivant une ligne de conduite la plus bénéfique qui soit dans sa fonction. En réalité le mot de chaman, comme celui de guérisseur, s'est érodé. L'âge d'or pendant lequel on pouvait être sûr que consulter un chaman garantissait un certain engagement n'est plus (a-t-il vraiment existé ?). Il nous apparaît donc nécessaire de préciser par écrit quelles sont les garanties concernant l'éthique et les pratiques des membres du Collège de Chamanisme Ancestral.

Nous citerons ici deux points qui concernent directement tout patient potentiel :

  • Les soins, même à distance, ne peuvent être faits qu'aux personnes qui l'ont expressément demandé. Il n'est pas possible d'agir pour une personne qui n'est pas demanderesse en personne. Celui qui a un fils ou un frère qui vit une souffrance dans le déni, voudra le faire aider, et c'est compréhensible. Toutefois le chaman, par essence entièrement respectueux de la liberté de choix de chacun, ne pourra agir que sur la demande de la personne concernée elle-même.
  • Le principe d'échange équitable régit les relations chamaniques. L'appartenance à une société organisée implique de payer des charges et des taxes qu'il faut bien percevoir. D'un autre côté, le chaman ne cherche pas à s'enrichir, sans quoi il ne pourrait pas répondre correctement aux demandes qu'on lui fait. En dehors de rituels particuliers, la rémunération est généralement laissée à l'appréciation du demandeur et il est toujours possible de se renseigner auprès du Collège de Chamanisme Ancestral sur les tarifs courants.